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COURRIER DES LIBERTÉS SOCIALES

LUNDI 19 MAI 2003

IL FAUT SE MOBILISER POUR PROTESTER

Contre la paralysie sociale manigancée par la CGT et la FSU soutenons la manifestation du 25 mai a 16 heures place de l'Hôtel de Ville

Aujourd’hui, je prends une initiative doublement inhabituelle par rapport au ton et à la vocation de cette chronique essentiellement libre et par conséquent distanciée vis-à-vis de tout mouvement quel qu’il soit.

On doit en effet soutenir la manifestation anti-blocage, manifestation favorable au principe d'une réforme des retraites qui se tiendra

- le dimanche 25 mai à Paris à 16 heures place de l'Hôtel de Ville

- pour marquer notre opposition au blocage du pays par les minorités.

Cette manifestation est organisée par deux associations sans attache auprès d’aucun parti politique à notre connaissance,

- l’une s’appelle Collectif pour la Réforme des Retraites, et on eput lui écrire à "retraites2003@free.fr "

- l’autre Liberté J’écris ton Nom.

Le but de leur démarche est de réagir précisément alors que les politiques, les habiles et les technocrates se gardent bien d’en appeler à l’opinion.

Leur tract s’intitule

"Halte au blocage !"

Voici le texte :

Des constats :

L’équilibre démographique évolue

Aujourd’hui : sept actifs pour trois retraités

Demain : un actif pour un retraité

Des durées de cotisation inégales

Dans le public : 37,5 ans de cotisation

Dans le privé : 40 ans de cotisation

Des niveaux de pension injustes

Pension calculée sur les 6 derniers mois d’activité dans le public…

….sur les 25 dernières années dans le privé !

Une nécessité :

Un allongement de la durée de cotisation,

Une réelle égalité entre le secteur public et le privé,

Un développement de l’épargne complémentaire

Une grande liberté de choix

Sans cela, l’explosion du système est inévitable !

Prenons notre avenir en main !

Le Dimanche 25 Mai, faisons contrepoids en nous rassemblant :

Pour une nécessaire réforme des retraites

Contre la prise en otage du pays par des syndicats irresponsables

Comme on le voit, ce ne sont certainement par les points de détails, évolutifs et discutables, de la réforme présentée par MM. Fillon et Delevoye qui méritent que l’on se mobilise pour eux, pas plus que le Plan Juppé du 15 novembre 1995 ne méritait d’être précisément défendu.

Ce qui nous interpelle c’est la question de savoir si les 4 ou 5 bureaucraties syndicales, (1) ont le droit de paralyser la France sous prétexte qu’elles contrôlent le mouvement centralisé des personnels de l’Éducation nationale et les terminus et dépôts des autobus et du métro.

Ne pas vouloir avant tout faire sauter ce verrou bureaucratique illégitime, scandaleux et paralysant, voilà qui demeure l’erreur fondamentale des technocrates. Ces technocrates inspiraient Juppé et Barrot en 1995 et ce sont les mêmes qui entourent Fillon et Delevoye aujourd’hui.

Si on se reporte au 16 novembre 1995, au lendemain du discours auto satisfait de M. Juppé, on se souvient que la "presse unanime" trouvait ce jour-là le Premier ministre génial, à l’exception de quelques mauvais citoyens dont nous nous honorons d’être du nombre. On a vu ensuite ce qui s'est passé pendant les 5 semaines qui ont suivi. La France a été bloquée, 14 millions de salariés du privé ont été astreints quotidiennement à des heures de marche ou d'embouteillage pour se rendre à leur travail et pas une seconde le gouvernement d'alors n'a voulu faire mobiliser l'opinion contre un mouvement de grève thrombose ultra minoritaire

En 1996, on a réformé la constitution puis imposé les Ordonnances technocratiques signées du ministre Barrot (2). Et aux élections de 1997, le résultat a été ce que l’on sait. La France a perdu 5 ans.

Aujourd’hui, au lendemain des accords Fillon-Chérèque, on a vu la même réaction le 16 mai des moyens de désinformation et des grands habiles.

Il faut empêcher que le même scénario se renouvelle.

Il faut se mobiliser et agir ensemble pour l’Europe des Libertés.

JG Malliarakis

(1) Dont 2 au moins sont d’obédience clairement communiste aussi bien la CGT du camarade Thibault que la FSU du camarade Aschieri.

(2) M. Barrot est aujourd’hui récompensé par la présidence du Groupe parlementaire UMP.

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