La victoire en ce printemps du camp réformateur plus ou moins libéral sur le camp de l'immobilisme, du marxisme et des bureaucraties syndicales ne doit pas grand-chose à nos technocrates et à la plupart de nos dirigeants politiques.

Elle ne servirait à rien si elle ne se prolongeait d'un vaste courant d'opinion conscient de la nécessité d'adapter la France à son environnement européen et à la compétition internationale.

Elle ne servirait à rien si elle ne profitait qu'à ceux qui conçoivent l'Europe comme une forteresse barricadée derrière ses lignes Maginot de protection "sociale" et de protectionnisme douanier.

De très larges réformes sont urgentes dans notre pays et il faut en constituer l'avant-garde, indépendamment des manœuvres politiciennes.

Aujourd'hui en effet, le PIB de la France est de 1 520 milliards d'euros. Celui du Royaume-Uni, à population comparable, correspond à 1 659 milliards d'euros. La richesse nationale des Français est donc inférieure de 9 % à celle des Britanniques alors qu'elle était supérieure de 25 % dans les années 70.

Depuis 1995, l'effort de recherche en France a régressé régulièrement de 1,25 % par an pour s'établir à 2,1 % du PIB contre 2,5 % en Allemagne 3 % au Japon. La part des brevets français a chuté de 8,8 % en 1995 à 6,3 % en 2000

15 % Des ingénieurs français partent tous les ans aux États-Unis ou en Grande-Bretagne. 

La France se vide de sa substance et devient un désert industriel et entrepreneurial.

On crée dans notre pays 25 000 entreprises de moins qu'en 1990 et le nombre des faillites explose. La France a compté 43 000 défaillances d'entreprises pour 60 millions d'habitants pendant l'année en 2002 contre 40 000 aux États-Unis (280 millions d'habitants).

Comment s'étonner du nombre incroyable de jeunes Français qui souhaitent devenir fonctionnaires ? La France est le seul pays développé où le salaire moyen net dans la fonction publique est supérieur à celui du secteur privé de 22 188 euros contre 16 520 euros avec des gains de pouvoir d'achat de plus de 10 % dans le secteur public et de moins de 4% dans le secteur privé.

L'État semble incapable de maîtriser ses déficits au point d'être en conflit avec l'Europe. Et en un an, la dette publique est passée de 58 à 62 % du PIB.

Nous organisons une réunion le 27 septembre 2003 :

Si vous voulez entreprendre quelque chose pour l'Europe des libertés.

Vous vous retrouverez à Paris ce jour-là en notre compagnie

Nous parlerons concrètement des points suivants

1. Développement d'un courant d'opinion en faveur de l'Europe des Libertés, en dehors des partis politiques, en respectant le débat démocratique, sans aucune illusion sur les réformes gouvernementales en l'état actuel.

2. Définition et adoption solennelle d'une plate-forme revendicative permettant l'élargissement de la lutte du travail indépendant à un plus large secteur de l'opinion.

3. Les contentieux sociaux avec les monopoles étatiques : mise en commun des moyens de procédures et de recherches juridiques.

4. Presse et Internet. Le Courrier de la Liberté : comment le faire évoluer vers un organe d'opinion.

5. Campagne de réunions d'information et de liaison dans les 22 régions métropolitaines de France, en Belgique francophone et outremer.

Elle aura lieu de 13 h à 19 h précises à Paris, Amphithéâtre de l’Hôpital des Diaconesses, Nation Paris

Pour participer aux frais de salle et de repas la participation demandée est de 15 euros.

Pour s'inscrire :

Renvoyer le bulletin ci-dessous avant le 15 septembre 2003 à SOS ACTION SANTÉ EUROPE, BP 194, 21205 Beaune Cedex

Joindre un règlement de 15 euros par personne

Nom : ..................................................................Prénom :..............................................

Adresse :..........................................................................................................................

Profession : .........................................................Tel :......................................................