La réunion était organisée à l'initiative de Sos Santé et de son président le Dr Patrice Planté. Celui-ci a d'abord rappelé que nous ne nous battons pas pour nous mais pour nos enfants. Pour nous c'est presque trop tard.

Il y a donc avant tout un courant d'opinion à développer et à structurer. Lançons une véritable révolte légale des Français actifs.

Le constat général est assez terrifiant (croissance, épargne défensive, investissement, culte de la fainéantise…) Il n'est pas innocent de nier la décadence : car si elle existe il faut changer. Notre rôle est difficile car nous devons expliquer aux gens qu'ils ont plus à perdre en tendant la main qu'en étant libres.

Sos Santé entend se donner de nouveaux moyens pour sortir du bénévolat en partant du public initial réduit aux professions de santé.

1 - Il faudra s'attaquer à un certain nombre des thèmes dans le journal Imprimé "Courrier de la Liberté et sur le site web en vue l'action militante).

2 - Il faudra travailler ces thèmes dans des commissions pour mettre en place des actions avec des relais (associations, presse…).

Le but clair et net est de développer le Courrier de la Liberté, sur la base d'une campagne d'abonnements avec objectifs chiffrés, et sa mise en kiosque, au moins ponctuellement.

Le journal papier est indispensable car il n'existe encore pas de modèle économique viable pour Internet seul. Mais nous pourrons alimenter un site web si nous pouvons financer une édition papier.

Le journal ne sera pas seulement économique. Il ne fera pas concurrence aux publications amies comme La Nouvelle lettre ou comme Les 4 vérités. Il ne cherchera pas à faire systématiquement débat avec la droite nationale. Le but est de créer de la cohérence pas de la différence.

Sur le thème Que faites-vous pour les libertés ?

On vire donc bien à créer et à structurer un courant d'opinion pas seulement un journal. Ce courant visera à exercer une partie de la fonction tribunicienne dans le pays ; il ne visera pas les fonctions électives ; il ne mènera pas de combat politicien.

La voie de la réforme par le seul contentieux devant les tribunaux n'a pas d'issue car le régime général de répartition reste du ressort des États membres de l'Union Européenne. Et en France il n'existe pas d'État de droit sur lequel s'appuyer (rétroactivité des lois, textes votés en catimini dans les DMOSS, etc.).

Le Système est verrouillé par les politiques. Donc nous n'aboutirons sur le plan juridique que si nous pesons sur le plan politique.

Pour 50 000 € annuels de salaire, il reste 46 % au Français et 71 % à l'Américain, à protection sociale équivalente.

L'idée nouvelle est : on ne veut plus être aidé.

Nous sommes donc en opposition avec les mécanismes du Marché Politique.

Responsabiliser fait changer les comportements.

Dans les salles d'attente des médecins on sait bien que les patients en ont ras-le-bol de la Sécu.

Le Salaire direct complet tend aussi à libérer le travail.

Avant tout on doit considérer que tous les ans 165 000 élèves sortent du Système sans qualification. Il existe bien au sens fort en France un "Racisme anti-jeune" en ce sens que la famille française est dévalorisée. Une nation qui vieillit se rigidifie et devient méchante.

Le mot d'ordre est donc le Chèque scolaire

La France est isolée sur la PAC qui représente 45 % du budget européen. les subventions tuent l'exploitant français qui est pourtant l'homme le plus aidé d'Europe. Il faudra en finir avec l'illusion, entretenue par les syndicats professionnels, que les 500 000 agriculteurs restants veulent des subventions. Certains ne peuvent pas vivre sans subvention mais pas tous et aucun ne s'en satisfait.

Il échappe à tout contrôle. Nous n'avons pas confiance dans la justice de notre pays. Nous enregistrons la montée du "Loto judiciaire" : selon le cas on ne sera pas jugé de la même façon.

Patrice Planté a rappelé les raisons qui nous amènent à nous dire Opposés au monopole du droit positif. C'est de plus en plus le cas des entreprises qui se tournent vers des conciliateurs privés (lex mercatoria, droit canon, etc.). Le monopole du droit n'a aucune raison de rester tabou : il faut là aussi lancer le débat. On n'hésitera pas à demander le principe de l'élection pour les magistrats comme elle existe aux États-Unis.

Faut-il la tenir pour définitivement irréformable ?

D'abord : Diminuer les dépenses, Supprimer l'ENA (et ses petites sœurs), Faire de la Décrue fiscale un impératif.

On doit dénoncer la redevance bourrage de crâne. Plus simple à expliquer que la révolte des charges sociales. Déjà 6 millions de prétendus "fraudeurs".