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BULLETIN EN TOUTE LIBERTÉ

JEUDI 22 AVRIL 2004

STALINE ON T’A EU, CASTRO ON T’AURA

L’Europe libre doit montrer qu’elle soutient Cuba Libre

Il existe de nombreuses raisons de soutenir la manifestation du 24 avril, organisée par plusieurs associations dont "Liberté Chérie" et le collectif Solidarité Cuba Libre.

Disons pour commencer que tous ceux des amis de la Liberté qui seront en Ile-de-France ce jour-là auront à cœur de se retrouver au rassemblement qui se tiendra au Trocadéro sur le Parvis des Droits de l’Homme à 15 heures.

En particulier, un jeune Cubain de 27 ans, Joël Garcia, y témoignera de son expérience de partisan de la Liberté, manifestant pacifique passé à tabac dans les commissariats de La Havane.

Il nous semble significatif qu’en mars 2003, les bonnes consciences aient, une fois de plus, laissé cette dictature cynique et impénitente organiser une rafle de 75 dissidents, parmi lesquels le poète Raul Rivero, alors que Fidel Castro bien entendu faisait mine de se scandaliser de l’opération anglo-américaine à Bagdad.

Le prétendu "défenseur du peuple irakien" Castro est d'abord le pire ennemi du peuple cubain.

Castro est parvenu en moins d’un demi-siècle à transformer un des pays les plus avances du monde hispano-américain en un bagne misérable où seul le tourisme, le trafic de drogue et la prostitution apportent une douteuse "valeur ajoutée". Il y a beau temps que l’activité sucrière a cessé d’être un facteur de prospérité.

Il est ignoble de penser qu’en France une mode perverse fait de Cuba une destination touristique branchée.

En parallèle, on remarquera la mode indécente du Vietnam, l’une comme l’autre étant à l’évidence destinées aux retrouvailles des soixante-huitards avec leurs nostalgies inavouables.

À quand les vacances de nos "bobos", "lilis" et autres "babas" en Corée du nord ?

Depuis des décennies l’icône de Cuba, celle du "Che", comme celle de "l’Oncle Ho", sont brandies comme autant d’idoles abstraites de l’utopie révolutionnaire.

On doit bien comprendre que ces idoles sont rouges du sang de leurs victimes.

Stalinien tropical, Fidel Castro, avec ses gros cigares puants, n’a pas seulement ruiné économiquement et abaissé socialement son pays.

Il a réduit son peuple en esclavage et fracassé les crânes de tous ceux qui osaient mesurer ses échecs, ses crimes et ses trahisons. La récupération de l'icône Guevara n’est d’ailleurs qu’une imposture de plus. C'est bien en effet l'échec industriel et moral du castrisme à Cuba qui a projeté le "révolutionnaire continental" Guevara dans son aventure sanglante et fatale en Bolivie.

Stalinien éhonté, Castro n’a jamais laissé depuis 1959 se dérouler la moindre élection libre dans son île martyrisée.

Stalinien typique, il a toujours procédé par la technique des "fronts communs". Sa dernière invention fut même en septembre 2001 de proposer à G.W. Bush un "front commun contre le terrorisme".

Stalinien impuni, il bénéficie, comme son devancier rôtissant en enfer depuis 1953, d’une cour d’admirateurs dans l’intelligentsia parisienne. Les avertissements de personnalités morales incontestables comme le pape Jean-Paul II ou le Roi d’Espagne Juan Carlos sont systématiquement occultés, ignorées ou bafouées.

Fidel Castro se comporte, par ailleurs, tel un porc et un goujat. Il n’hésite jamais à infliger l’humiliation d’un discours-fleuve de 4 heures aux journalistes ou aux diplomates étrangers qui sont obligés de lui rendre visite. Les écrans de télévisions de son pays sont régulièrement envahis par ses harangues interminables.

Le peuple cubain mérite mieux que cela.

De tous les pays du Nouveau Monde, c’est celui qui était resté le plus proche de l’Europe : l’Europe libre doit donc montrer qu’elle soutient Cuba Libre.

Cette cause a toujours été systématiquement diffamée par les médiats. La cause n’en est pas mystérieuse.

Cuba castriste a été l’emblème et la pointe avancée de l’empire communiste et soviétique. Tous ceux qui ont osé le dire ont été diabolisés par les réseaux de l’omertà marxiste.

À Paris, il faut une certaine audace iconoclaste pour oser dire : "Staline on t'a eu Castro on t'aura !"

C’est aussi contre cette complaisance conformiste parisienne à l'endroit des crimes du communisme que sera dirigée la manifestation du 24 avril.

JG Malliarakis
©L'Insolent
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