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BULLETIN EN TOUTE LIBERTÉ
MARDI 5 JUILLET 2005
JOURS TRANQUILLES À LA CAMPAGNE
Les changements de cap seront inévitables
Installé pour quelques jours à la campagne, je coule des jours qui seraient « tranquilles », cest-à-dire où je pourrais me livrer à mon activité coutumière « si » : Si le monopole France Telecom navait scandaleusement entravé, dans la plupart des départements français, le développement de loffre privé de linternet à haut débit. Ceci mempêche seulement, en ce moment, dinstaller mes chroniques commodément sur la toile, mais ne minterdit nullement (encore heureux) de faire le reste et notamment de préparer mes émissions sur Radio Courtoisie (1).
Je date donc aujourdhui, un peu arbitrairement ces réflexions dun anniversaire douloureux, toujours occulté dans la mémoire institutionnalisée des Français, celui du 5 juillet.
Le 5 juillet 1830, certains le savent, sous le drapeau blanc, lArmée française était venue délivrer lancienne province romaine dAfrique de lincurie ottomane, de la régence barbaresque et de la piraterie esclavagiste. Ce dernier acte de la Restauration allait permettre à lEurope chrétienne de contourner progressivement la domination mortifère, tantôt somnolente, tantôt sanglante, des Turcs sur lOrient arabe et musulman. Lun après lautre, les bastions de cette domination stérile du Califat, souvent lointaine et nominale, toujours spoliatrice et stagnante, allaient renaître à lespoir dune place dans lHistoire.
Il allait sensuivre pour la Méditerranée méridionale une ère de progrès, dévolution, de retour vers la civilisation occidentale à laquelle elle avait appartenu jusquau vent désertifiant de la conquête arabe (2) et de lislamisation du VIIIe siècle. Les bienfaits de cette présence européenne furent incontestables, au point que leur négation systématique par un corps enseignant marxiste a occasionné en réponse une loi de février 2005 (3) tendant à reconnaître les aspects positifs de luvre française et de la colonisation en Afrique. Cette reconstruction des nations entre Euphrate et Atlantique, dura grosso modo jusquà la révolution égyptienne de 1952. Cette révolution, devenant strictement dictatoriale à partir de 1954, tombant très vite dans lorbite soviétique, ne fit pas seulement le malheur du peuple égyptien, elle sempara du flambeau du panarabisme teinté dislamisme et sétendit à tout le flanc sud de la Méditerranée.
En 1962, le gouvernement du général De Gaulle livrait le territoire algérien, sans partage, au FLN, appareil politique inféodé lui-même à cette triple nuisance du panarabisme illusoire, de lislamisme instrumentalisé et du marxisme pro-soviétique.
Quand on mesure, tant soit peu historiquement, les conséquences funestes de cet « abandon vulgaire » dans les anciens départements français dAfrique du Nord et dans lHexagone, il semble incroyable que le peuple français continue daccorder une part de ses suffrages, et parfois même dinvestir une part despérance dans les héritiers politiques du gaullisme. Jupiter rend fous ceux quil veut perdre, disaient les Anciens : « le dieu » (4) a-t-il à ce point décidé dexercer son courroux à lendroit dun peuple quautrefois il aimait ?
Sil est donc pour les Français un devoir de mémoire cest bien celui de « lautre » 5 juillet, le 5 juillet 1962, notamment dans la magnifique ville française dOran livrée aux bandes de pillards et dassassins (5).
Sil est un devoir de solidarité cest bien celui que depuis plus de 40 ans AUCUN des gouvernements successifs de la république (sous De Gaulle : Debré, Pompidou, Couve de Murville ; sous Pompidou : Chaban puis Messmer ; sous Giscard : Chirac puis Barre ; sous Mitterrand : Mauroy , Fabius, encore Chirac, Rocard, Cresson, Bérégovoy, Balladur ; sous lincrevable Chirac : Juppé, Jospin, Raffarin et maintenant Villepin) na eu lhonnêteté dexercer matériellement et complètement, malgré des promesses électorales constantes, à lendroit des Français expropriés et chassés dAlgérie.
Sil est enfin un droit national à la souveraineté cest bien celui décrire librement notre propre histoire et de revendiquer notre identité face aux mots dordre politiquement corrects. Sachons quils se voient dictés par les gouvernements subventionnés du Tiers-monde. Ceux-ci se trouvent suffisamment riches, contrastant avec la misère dans laquelle ils font croupir leurs peuples ; de la sorte ils savent ristourner grassement une part de leurs subsides, à des Français sans honneur ni scrupule, dont le joli métier consiste à faire accuser leur propre pays afin de justifier et dalimenter, des sanglots de lhomme blanc, la machinerie et lhydraulique subventionnaires.
Le changement de cap devra venir et il viendra, sur ce terrain, comme sur les autres.
Il est inéluctable parce que, notamment, la culpabilisation de la mémoire française entretient une crise dommageable pour léventuelle assimilation, rendue strictement impossible pour des jeunes issus de limmigration, auxquels on explique froidement que la France, son armée, sa police et sa société ont des comptes à leur rendre.
Ce changement de cap, comme tous les autres, sera dautant plus douloureux quil viendra plus tardivement.
Nous devons lutter pour faire comprendre à nos concitoyens et co-contribuables lurgence de ces évolutions nécessaires. Ne doutons pas de limportance de léclairage historique, celui de la Mémoire nationale, pour conduire les réformes dordre économique et social auxquelles cette chronique est plus habituellement vouée, en toute liberté. Nous en reprendrons le fil dans les jours à venir, sans ignorer que nous trouvons toujours sur notre route les mêmes adversaires, staliniens impunis et chiraquiens complices adorateurs du prétendu « modèle social français » au même titre quils furent en 1962 les fourriers de ce quon pourrait appeler, en somme, le « modèle national algérien » avec autant dopportunité dans lemploi du mot « modèle ».
JG Malliarakis
©L'Insolent
(1) Voir à ce sujet la page des Émissions en préparation, enregistrements du 7 juillet
(2) Pour avoir une idée de ce que cette domination implique pour un peuple on se reportera au livre La Conquête de lEspagne par les Arabes. Pour savoir ce quest lislam, on se reportera au livre dHenri Lammens.
(3) Loi dont le principe est choquant, voire ridicule, puisquune fois de plus on donne aux tribunaux de la république le pouvoir de juger de la vérité historique. Cet excès, critiquable en théorie, nest jamais que le retour de balancier inéluctable en pratique, face aux excès du monopole stalinoïde de lÉducation « nationale » en France.
(4) Mes lecteurs chrétiens et juifs me pardonneront, je lespère, cette référence aux affluents grecs (« énothéistes ») de la pensée commune aux religions monothéistes.
(5) Jean-Pierre Rondeau (Bur.: 01 44 51 62 20 Fax : 01 42 66 31 32 … jean-pierre.rondeau2@wanadoo.fr) madresse ce « Rappel» :
Il y a 43 ans, le 5 juillet 1962, plusieurs milliers d'Oranais étaient massacrés dans les rues d'Oran pendant que l'Armée française, sous les ordres du général français Katz, avait la consigne de ne pas sortir des casernes pour protéger les Français qui en furent les victimes.
«15 h 15 - Je vois une longue colonne d'Européens qui remontent la rue, plus de quatre cent. Les visages sont durs, fermés, certains tuméfiés. La colonne est silencieuse. C'est un spectacle poignant.» C'est sur nous qu'ils tirent ! par Serge Lentz texte extrait du Paris-Match n° 692, du 14 juillet 1962. (Tiré du site : http://oran1962.free.fr)
Avec nos amis Jean-François Collin (Adimad) et Gérard Garcia (Aaa), nous Anciens du Lycée Lamoricière d'Oran (Allo), nous vous invitons à venir vous recueillir :… Le Mardi 5 juillet 2005 à 18 h 00, … au pied de la statue du Maréchal Lyautey, Place Denys Cochin, derrière les Invalides, Paris 7e, (Carrefour Av Lowendal, Av de Tourville, Bd de la Tour Maubourg, Métro : École Militaire)
Tous les intéressés et notamment l'ensemble des associations sont invitées à nous rejoindre sans aucune exclusive. Celles-ci pourront déposer une gerbe. De même, chaque participant pourra déposer une fleur (dont il voudra bien se munir)
Vous viendrez témoigner que vous n'oubliez pas et que vous ne pliez pas à l'heure où l'Etat, tente de nous empêcher d'honorer, dans le recueillement et la dignité, ceux qui sont tombés pour que nous puissions demeurer sur notre Terre française . … Alors qu'il autorise, qu'à Toulouse, les Porteurs de valises soient, après Paris, encore une fois honorés par le Gouvernement algérien qui revendique sans vergogne sa «Guerre de libération» et donc les crimes du FLN, tout en traitant la France de nazisme. … Alors qu'il autorise que soient honorés à Paris les victimes de ceux qui eurent le culot de lancer des hordes portant un drapeau ennemi dans un pays en guerre (ce qu'aucun pays au monde n'aurait autorisé). … Alors que notre ambassadeur fait repentance devant ce président qui traite notre pays de nazi, pour la répression engagée contre des émeutiers armés, sans même dire qu'ils avaient déjà assassiné quelques centaines de nos Compatriotes.
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