Revenir à la page d'accueil… Accéder au Courrier précédent … Utiliser le Moteur de recherche… Accéder à nos archives…
• ...Pour commander le livre Socialisme maçonnique ...Pour accéder au catalogue des Éditions du Trident
BULLETIN EN TOUTE LIBERTÉ
LUNDI 25 JUILLET 2005
LE PROJET SOCIALISTE du GRAND ORIENT
Un étatisme totalement détaché du peuple vivant...
Le programme maçonnique du Socialisme, en France, vient de loin...
Le livre Socialisme maçonnique, qui vient de paraître, le démontre de manière éclatante.
Il explique d'abord comment, selon l'auteur, les Francs-Maçons du Grand Orient gouvernent la France depuis un siècle. Ce régime a une triple caractéristique :
1° En théorie, règne la loi du Nombre. Elle est supposée créer la loi, le droit, la justice, la vérité…
2° La souveraineté du Nombre recouvre, en fait, la souveraineté occulte des Loges ou des Comités qui la font surgir, la canalisent, l'orientent, l'interprètent, la font parler soit pour nommer les représentants du peuple, soit pour leur imposer ses décisions.
3° Le peuple prétendument souverain, de gré ou de force, doit donc être laïcisé, c'est-à-dire affranchi de toute autorité religieuse, morale, sociale ou politique qui pourrait faire obstacle à la dictature occulte qu'il subit à son insu.
Le Socialisme étatique est alors, dans cette conception, un instrument de la dictature feutrée de cette minorité sectaire et médiocre. La Franc-Maçonnerie française, largement et traditionnellement dominée par les éléments gauchisants et laïcistes du Grand Orient de France n’a pas cessé de l’utiliser.
On en comprend la réalité grâces aux références données par ce livre, écrit sur la base d'une documentation irréfutable, car d’origine maçonnique.
Sa force tient en grande partie à la modestie personnelle de son auteur. Documentaliste exceptionnel et rigoureux, ecclésiastique discret, militant de la Fédération nationale catholique, AG Michel passe pratiquement inaperçu dans toute l'historiographie de la droite politique française.
Il avait entrepris, à partir des années 1920, l'examen scrupuleux et systématique de tous les textes politiques adoptés par les Convents annuels du Grand Orient de France, parfois rejointes par des décisions analogues émanant de la Grande Loge. Les véritables auteurs de ce livre sont donc en quelque sorte les Francs-maçons français eux-mêmes dont le « complot » est ainsi dévoilé.
Ce travail méthodique administre la preuve d'un projet et d'un programme de Socialisme maçonnique, projet toujours actuel, malgré les vicissitudes de l'Histoire.
Or, dès le Convent du Grand Orient de 1925 le danger de telles révélations, menaçant les réseaux politiques de l'obédience est perçu par ses dirigeants. Et c'est le Grand Commandeur du Collège des Rites, le « Très Illustre Frère » Savoire, qui sonnait ainsi l'alarme :
« Nos adversaires ont entrepris contre la Maçonnerie une propagande, dont vous avez tous constaté les effets. Ils ont soigneusement compulsé les comptes rendus de nos Convents et les publications émanant de Francs-Maçons ; ils ont, en tronquant les textes, au moyen de ces extraits, organisé une propagande dirigée par le général de Castelnau et répandue dans le pays.
Cette série de publications constitue une action antimaçonnique dont nous devons nous préoccuper particulièrement, en raison du caractère d'authenticité qu'elle semble présenter, puisque chacune des phrases citées est indiquée avec son origines. »
Si, véritablement, ces textes ont été « tronqués », s'ils représentent seulement « l'opinion personnelle de leurs auteurs » et non celle « de la Maçonnerie ou plutôt de la majorité des francs-maçons » français, il appartiendrait, aujourd'hui, plusieurs décennies plus tard, aux maçons de nous le démontrer, en combattant les idées pernicieuses ainsi dévoilées, en doctrine et en actes, du Socialisme étatique ainsi défini.
Nous pensons au contraire que les événements ont largement confirmé combien le travail d'AG Michel était fondé sur des bases sérieuses.
Le lecteur en jugera.
Ce que la Maçonnerie du Grand Orient appelle sa liberté représente, en réalité, une profonde servitude.
Dès l'enfance, les citoyens doivent être éduqués en vue de cette dictature afin d'assurer l'indestructibilité du régime ; cette éducation sera appelée émancipation ou affranchissement qui devra être maintenu coûte que coûte par une organisation défensive, solide, tout au long de la vie humaine, sinon, pensent les francs-maçons, la république serait en péril grave.
Les textes des Convents vont illustrer ces définitions de façon lumineuse.
Écoutons-les attentivement et objectivement.
Il
est en effet remarquable que ces textes ont été adoptés
dès la IIIe république par les Convents annuels du Grand
Orient de France,
- et que leurs principes et mots d'ordre ont été mis en
application sous les IVe et Ve républiques, par les gouvernements
de droite comme de gauche.