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BULLETIN EN TOUTE LIBERTÉ

LUNDI 10 OCTOBRE 2005

SECTES PAR-CI, SECTES PAR-LÀ

L’anti-secte apparaît désormais comme aussi dangereuse, et en tout cas aussi manipulatrice que les sectes elles-mêmes.

Le 8 octobre à Paris, Mme Anne Hidalgo, première adjointe socialiste de M. Delanoë, un certain nombre de personnes, d'élus socialistes, de francs maçons, et d'associations, pas très représentatives des masses (1) ont manifesté aux abords du siège parisien de la scientologie, dans le 12e arrondissement, pour afficher leur « vigilance permanente contre les sectes à Paris ».

« Nous tenons à montrer notre vigilance permanente contre les sectes à Paris. La Scientologie, la Nouvelle Acropole : ces mouvements sont dangereux, ils visent à manipuler les esprits », a expliqué Mme Hidalgo qui joint à ses nombreuses casquettes celle de présidente d'un Comité de vigilance contre les sectes, à l'origine de ce rassemblement.

Manipuler les esprits ? Quelle horreur !

Mais au fait le parti socialiste, les francs-maçons laïcistes, l'école républicaine et Madame Hidalgo elle-même sont-ils totalement insoupçonnables de faire de la sorte ?

À vrai dire quand les socialistes et les laïcistes du grand orient prétendent défendre les libertés, les individus, et pourquoi pas, les familles, il y a toujours lieu de s'inquiéter, précisément pour les libertés, pour les individus, et surtout, les familles, quitte à renvoyer dos à dos sectes et anti-sectes.

C'est au début des années 1970, en France, on a commencé à s’inquiéter d’un phénomène menaçant, notamment les familles françaises, et on lui a donné un nom : « les sectes ».

À cet égard on soulignera que le plus remarquable livre d'ensemble consacré au phénomène, « Les Nouvelles Sectes » a été publié en 1977 par M. Alain Woodrow (2). C'est un livre largement factuel, et intelligent.

Depuis lors, il y aura eu d'intéressantes contributions, de nombreuses confirmations, d'indispensables développements, notamment sur certaines sectes en particulier, mais rien de conceptuel, et bien entendu aucune vraie décision politique, juridique et judiciaire, ni au plan français, ni encore moins au plan européen.

D'ABORD UN PROBLÈME CONCEPTUEL ET SÉMANTIQUE.

Cette acception du mot secte s’est assez rapidement imposée dans notre langue. Or, sa signification actuelle se superpose à un sens ancien, beaucoup moins péjoratif.

Comme souvent, la lecture du Littré (1877) souligne à quel point la dérive du sens des mots recoupe, étaye, et aggrave la déliquescence de la réflexion.

En gros, jusqu’à la publication en 1983 du rapport officiel de M. Alain Vivien (3) on entendait par secte, du latin sequire, suivre, toute mouvance intellectuelle ou spirituelle attachée à l’enseignement d’un maître à penser. Par exemple on dit sans polémique : une secte gnostique, (pour l’ensemble des adeptes de tel ou tel maître plus ou moins considéré comme hérétique par le christianisme Marcion, Basilide, Valentin, etc…). On parlera de « secte janséniste » (pour désigner les continuateurs de Cornélius Jansen dit Jansénius et de Duvergier de Hauranne plus comme sous le nom d’abbé de Saint-Cyran). Cela introduisait déjà une connotation péjorative, s’agissant d'adversaires de l’orthodoxie chrétienne et catholique. Mais à de telles opinions hétérodoxes, les temps modernes sont habitués.

S'agissant du bouddhisme, aussi, on emploie le mot secte sans aucune notion péjorative, pour désigner les très nombreuses ramifications de la descendance spirituelle et philosophique de Çakyamuni.

Progressivement l’insinuation de « pratiques » déviantes, bien entendu immorales, a même cessé d’être prêtées aux adeptes des doctrines minoritaires.

Et puis, revoici les grandes peurs.

Quand en 1902, le pape qualifie la franc-maçonnerie de « secte ténébreuse » (4) il ne semble pas commettre pas un pléonasme. Mais, de façon insidieuse, subliminale, le cliché réintroduit l’intolérance.

Aujourd’hui donc, de façon irrationnelle, les sectes, toutes les sectes, (franc-maçonnerie comprise, soyons clair) « font peur ».

Ce n'est plus l'étymologie venant de sequire (suivre) mais la sémantique de secare (couper) qui s'impose dans les esprits. La nuance est chez Woodrow.

Pêle-mêle on retrouve alors depuis un quart de siècle, sous la même étiquette de sectes entachée du même opprobre tout ce que dénonce le Rapport Vivien de 1982 ; ce dernier a été aggravé par son surgeon le Rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes Gest-Guyard, 1995 (5).

On en est ainsi littéralement arrivé à la définition lapidaire du mot secte : sera qualifié de secte, et réprimé comme tel, tout phénomène figurant sur la liste des « sectes » établie, de manière anonyme, par les Renseignements Généraux.

Autrement dit, qu’il s’agisse de la mouvance de gourous orientalistes, qu’il s’agisse au contraire d’excroissance de la tolérance constitutionnelle américaine envers toute forme d’expression religieuse (6) ou qu’il s’agisse enfin de mouvements religieux marginaux (7) tout cela peut devenir administrativement « secte » au regard du Code Pénal qui permet d’aggraver de cette intentionnalité « sectaire » certains délits eux-mêmes un peu flous dans leur mise en œuvre pénale.

L'arbitraire bureaucratique est total.

Car, à l’inverse au gré de tolérances inexplicables, d’autres sectes religieuses ou philosophiques se trouveront non moins arbitrairement épargnées. Les rapporteurs et autres fonctionnaires de police se contentent traditionnellement, et même pieusement, des auditions de tel ou tel grand maître de telle obédience maçonnique pour conclure que, décidément, « la franc-maçonnerie n’est pas une secte ». Pas question, non plus, de s’interroger vraiment sur le phénomène sectaire au sein de l’islam : les wahhabites, le tabligh ou les frères musulmans ne sauraient être tenus pour tels, etc…

Les défenseurs des sectes, les vrais, ne s’y sont pas trompés.

La rhétorique antisecte est en effet d’une déplorable faiblesse, lamentablement engluée dans ses approximations conceptuelles, ses compromissions, ses alliances suspectes. Le prêtre catholique « antisectes » Jacques Trouslard allié au Grand Orient de France cela fait sourire, à première vue. À la réflexion : ça fait peur.

UN COLLOQUE PROTESTANT

Les Associations familiales protestantes, sous la présidence dynamique de M. Pierre-Patrick Kaltenbach sont, quant à elles, devenues le lieu de rencontre de nombreux esprits non-conformistes qui se proposent de sortir de ce genre d’impasse.

Ainsi le 16 septembre dernier au Sénat, organisaient-elles un colloque où l’on se proposait de fêter, ou plutôt de « commémorer autrement » le centenaire de la fameuse loi de 1905 séparant l’Église de l’État. Plus largement la préoccupation générale s’inscrit dans la lutte personnelle que M. Kaltenbach, qui est « dans le civil » magistrat financier à la Cour des Comptes, mène pour la « certification » des associations, celles de la Loi de 1901 qui, paradoxalement, sont habilitées à recevoir des subventions – interdites s’agissant des « cultuelles ».

Au terme de ce paradoxe en effet les associations les plus douteuses, les plus « sectaires » (dans tous les sens du mot), les plus opaques peuvent recevoir, et elles reçoivent effectivement, directement ou indirectement, des concours financiers venant de l'État ou des collectivités locales, ce qui est illégal dans le cas des cultes traditionnellement reconnus en France (8).

Curieusement d’ailleurs, l’islam qui [en théorie, formellement] n’est pas un « culte » pourrait parfaitement mettre en place un réseau subventionnaire en toute légalité, à condition de ne pas se présenter pour un culte.

Idem bien entendu pour les sectes, du moins les plus habiles d’entre elles qui sont souvent les plus néfastes. Et périodiquement d’ailleurs on découvre que des gens régulièrement dénoncés comme excessivement dangereux sont infiltrés dans les rouages de l’État, etc…

L’un des points forts de la position protestante est en effet de s’adosser au principe de la liberté religieuse (9). Cela ne veut certes pas dire que le protestantisme soit dans la pratique plus tolérant que le catholicisme : cela veut dire qu’il a érigé plus tôt cette tolérance en théorie (tout en persécutant les catholiques… supposés « intolérants »).

Ainsi, après diverses ébauches ou avancées théoriques de la tolérance au xvie siècle en Europe, notamment en Hollande, c’est un baptiste émigré en Amérique Roger Williams qui développa le premier et le plus nettement l’idée que toutes les religions devraient être libres (1630) et l’appliqua comme gouverneur de Rhode Island.

Ainsi, quand fut adopté le 1er amendement de 1791, cette idée de séparation de l’Église et de l’État était donc rodée depuis un siècle et demi en Amérique du nord : de la sorte elle ne constitua point une rupture, contrairement à ce qui s’est produit en France.

En vérité d’ailleurs on est en droit de considérer que c’est bien ce système intrinsèque américain auquel est redevable la surprenante vitalité du phénomène religieux aux États-Unis : comme la libre concurrence économique, la tolérance religieuse et la diversité créent un stimulus considérable que nos anciennes « Églises d’État » dans la plupart des pays européens, de l’Espagne catholique (d’hier), à la Suède (théoriquement) luthérienne ne connaissent plus. (10).

Mais précisément les sectes américaines se sont mises à prospérer dans le sillage du fait religieux.

Car, n’en doutons pas, ce phénomène « sectaire » provient en très grande partie des États-Unis où les plus importantes ont leur berceau, leurs centres de décisions financières, leurs intérêts matériels et leurs protecteurs politiques. Quand, par exemple, l’Allemagne a entrepris de sévir contre les dérives de la scientologie, cette dernière reçut un appui international de Washington et même de la présidence, à l’époque représentée par Bill Jefferson Clinton…
Sur le terrain l’idéologie américaine est très mal outillée pour distinguer une secte qu’elle appelle « cult » d’une église considérée comme une simple « dénomination » protestante.

Certes, s’agissant par exemple de la Scientologie dont le phénomène est sans doute le plus caricatural, le plus hollywoodien, il faut beaucoup de complaisance pour prendre au sérieux son appellation (tardive) « d’Église ». Au moment où il monte en 1954 son affaire commerciale bien organisée, Lafayette Ron Hubbard, avec sa « dianétique », ses écrits de science-fiction, sa psychanalyse de bazar, est assez clairement athée. De même, les fameux « raëliens », qui n’hésitent pas à suggérer aux chrétiens d’apostasier, qui récusent toute religion, (11) peuvent difficilement passer pour une église. Il n’empêche : le fisc américain a été amené à négocier des compromis car la (prétendue) « Église de Scientologie » (marque déposée...) est très forte pour crier à la persécution.

Le caractère très contestable des « anti-sectes » français tient à leur étrange ivresse administrative. Chaque fois qu'il intervient, l’omniprésent Brard se montre pour ce qu’il est : le champion d’une intolérance tous azimuts, contre toutes les sectes, des Témoins de Jéhovah à l’Islam.

Or, aucune secte n’est réductible à une autre, aucune religion ne fonctionne identiquement comme une autre, etc…
Certes on peut tenir ces Témoins de Jéhovah pour une « secte » et avoir très peu de sympathie pour leur (stupide) propagande, leur harcèlement. Mais malgré tout, les « inciviques » sont inoffensifs, ne se livrent à aucune forme d’espionnage, d’influence étrangère, d’escroquerie, de prostitution, etc… En définitive, ils ne commettent aucun délit. Ils s’opposent à certains actes médicaux. Soit ? Et après ? Il y a, en France, des gens beaucoup plus dangereux.

Y compris dans la médecine et la pharmacie !…

On devra donc convenir, un jour ou l’autre, d’une sorte de typologie des sectes/des religions. Mais on doit bien se rendre compte, aussi, du caractère arbitraire et nominaliste d'une telle entreprise. Comment la confier, sans contrôle, aux Renseignements Généraux ? Et qui opérera ce contrôle ?

Certes, on ne saurait étendre de façon universelle la liberté religieuse sans limites, sans « certification ». Dira-t-on que « l’Église est une secte qui a réussi » ? Le fait est qu’elle a réussi et si toutes les sectes candidates au statut religieux devaient passer par les épreuves endurées pendant au moins deux siècles par le christianisme en Gaule, peu nombreuses seraient les survivantes. Quant aux authentiques continuateurs des religions ou courants spirituels ultérieurement persécutés par la confusion de l’État et de l’Église, la plupart ont disparu, notamment les cathares, les templiers, les survivances païennes, les augustiniens de Port-Royal, etc… Leur « descendance » résulte en général de filiations très hypothétiques – à l’exception des camisards protestants.

Tout cela pour mesurer le peu de sérieux et même l’impudeur des sectes qui assimilent dans leur discours les 2 ou 3 procès qui leur sont intentés ou les contrôles fiscaux avec les bûchers de Monségur, les tortures subies par Jacques de Molay et ses compagnons, le supplice du chevalier de la Barre ou les dragonnades de Villars.

LE RELATIVISME, VOILÀ L’ENNEMI !

Oui, les délits sectaires doivent être réprimés.

Faut-il alors légiférer ? Dans l’absolu, probablement, il le faudrait. Mais les dangers d’une législation punitive d’inspiration socialiste ou stupidement laïciste (« votre enfant manifeste des préoccupations spirituelles ? attention : secte ») sont tels qu’en l’état mieux vaut s’en tenir à la législation actuelle que mettre en place une mauvaise loi liberticide.

Après tout si les sectes commettent des crimes, délits, contraventions, n’est-il pas possible de les poursuivre sérieusement dans le cadre des lois existantes, sans complaisances pour les complices dont elles bénéficient jusque dans la Magistrature. Les textes existent, mais ils ne sont pas appliqués.

La jurisprudence française du premier procès de la Scientologie de 1967-1968 est très intéressante, car elle définit parfaitement le problème, et élabore une doctrine que l'on aurait pu suivre, y compris par rapport à la dimension religieuse. (cf. le Woodrow).

À l’inverse, s’il n’existe aucune matière, aucun délit légalement défini, au nom de quoi envisage-t-on de poursuivre telle organisation ? Dans la disposition actuelle du Code Pénal considérant comme aggravante la « circonstance » de « l’entreprise sectaire » est, au fond, de bon sens. Au moins sur le papier.

Dans la pratique, on n’a pas beaucoup vu le dispositif à l’œuvre.

Au total, l’un des aspects les plus inquiétants du phénomène de sectes n’est précisément ni définissable, ni positivement criminel. Elles disposent en effet de gros moyens financiers ; elles peuvent en particulier s’attacher les services de juristes efficaces. Rien d’illégal à cela : c’est très irritant. On les retrouvera dans les médiats, les maisons d’éditions, « l’événementiel », mais aussi dans le fichage informatisé, la police, etc… Mais comment empêcher cette présence ? Par une appartenance « totalitaire » de l’appareil d’État ?

Faut-il fouiner dans la vie privée de tous les fonctionnaires ? Personne ne peut sérieusement le souhaiter ! Et sur la base de quelle idéologie ? Le culte de la Déesse Raison peut-être ?

On se préoccupe, car la chose est grave, et même inadmissible, de sectes s’emparant des enfants. Périodiquement, on évoque de vrais scandales : ils touchent plutôt des parents illuminés, de petites communautés fumées. Les gros poissons du monde sectaire (Moon, Scientologie, etc…) évitent soigneusement, en principe, de se trouver pris la main dans le sac, dans ce sac-là en tous cas.

Et puis le danger de ce « contrôle scolaire » n’est que trop évident. Sans même aborder la question des insuffisances de l’école, signe de faillite morale et pratique de la secte laïciste toute puissante au Ministère de l'éducation Nationale, comment ne pas observer que tout un courant d’école « à la maison » ou d’écoles vraiment libres se développe de façon légitime.

Une campagne anti-secte pourrait bien permettre au monopole de l’institution scolaire de trouver là un instrument détourné de sa survie.

Autre cas, bien repérable aussi : celui des mouvements apocalyptiques, comme le Temple Solaire.

Chose extraordinaire, cette affaire qui fit scandale, émut la France entière, mit en lumière des gens vraiment dangereux, avec des vrais morts – et cet émoi d'un jour n’a finalement abouti à rien. On a vaguement appris qu’avant les suicides collectifs, la secte de l’OTS était « sous contrôle ».

Sous contrôle de qui ?

A-t-on fait le procès des contrôleurs ?

Voila les vraies questions : il est dommage qu'on ne les pose jamais.

En définitive, on a l’impression de cartes biseautées. L’anti-secte apparaît désormais comme aussi dangereuse, et en tout cas aussi manipulatrice que les sectes elles-mêmes.

Le point faible de tout dispositif sectaire, ce sont en définitive ses idées. Et c’est probablement sur cela, sur leur science-fiction, sur leur psychanalyse de bazar, sur leurs OVNI de pacotille, sur leurs apocalypses douteuses, sur leurs églises de carton-pâte qu’il faut faire porter la critique. Le ridicule les tue. Leurs extraterrestres et leurs mariages collectifs, leurs messies d’opérette, leurs gris-gris et leurs amulettes, il faut avoir le courage de les débusquer.
Si leur fatras était le moins du monde sérieux il ne s'agirait pas de sectes. Il faut cesser ce respect humain de dire que « toutes les croyances sont également respectables ».

« Si tout se vaut, disait Léo Strauss, le cannibalisme n’est qu’une question de goût culinaire ».

JG Malliarakis
©L'Insolent

(1) Ils étaient en tout une cinquantaine de personnes selon l'AFP du 8 OCtobre à 14 h 16. Mais en fait leur poids politique et médiatique est inversement proportionnel à leur influence réelle dans l'opinion.

(2) M. Woodrow était un collaborateur du Monde comme quoi on peut faire un mauvais journal avec de bons journalistes. L'ouvrage est aujourd'hui disponible en poche (Seuil/Point) et toute réflexion sérieuse devrait partir de ses constats.

(3) « Les sectes en France » à la Documentation française, 1985, 137 pages, rapport demandé par Pierre Mauroy, Premier ministre, Mme Georgina Dufoix faisant alors office de secrétaire d’État à la Famille.

(4) Cf Socialisme maçonnique par AG Michel (Trident, 2005)

(5) Où trempe aussi le député-maire communiste de Montreuil M. Brard qu’on retrouve dans tous les « bons coups » liberticides

(6) Bill of Rights de 1791, 1er amendement de la Constitution des États-Unis : « Le Congrès ne fera aucune loi qui touche à l’établissement ou interdire le libre exercice d’une religion »…

(7) Comme les multiples branches du catholicisme traditionaliste.

(8) Depuis l’édit de tolérance de Louis XVI de 1785 , celui-ci était donc, alors, très en avance sur un pays comme l’Angleterre où les juifs et les catholiques devront attendre 1829 pour obtenir un début de statut égal à celui des anglicans de l'Église établie et des puritains.

(9) Celui-ci est aujourd'hui reconnu par l’Église romaine dans les années 1960 au Concile de Vatican II : c’est en cette occasion et sur ce point précis que la minorité traditionaliste représentée par Mgr Lefebvre a entrepris sa critique et sa rupture avec la majorité conciliaire.

(10) À vrai dire, pour prolonger la réflexion sur « l’identité orthodoxe de la Russie » il est bien possible que la popularité actuelle de la religion orthodoxe soit la conséquence de 70 ans de persécution et que sa collusion avec l’État engendrerait dans les années à venir, les effets prévisibles inverses.

(11) et d’abord bien entendu l’islam – « la plus con » des toutes les religions d’après Michel Houellebecq.

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