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50 ans après à Budapest ci-dessus : à gauche l'ex communiste prête serment ; à droite, le peuple hongrois dans la rue.
Un demi-siècle après les événements tragiques de 1956, après cette véritable tentative de libération nationale d'un peuple européen, écrasée dans le sang par les blindés soviétiques, ce qui se passe ces jours-ci en Hongrie est évidemment moins sanglant. On ne peut certes que se féliciter du chemin parcouru, à Budapest et dans toute l'Europe centrale. Et, par respect pour les héros d'hier on s'abstiendra de toute comparaison.
Il faut tout de même rappeler que le Premier ministre actuel, le "socialiste" Ferenc Gyurcsany, agréé comme tel par l'Internationale du même nom, celui dont les déclarations privées, les aveux de mensonges filmés à son insu et diffusés sans son accord, ont mis le feu aux poudres, est issu du parti communiste hongrois. Ce parti, alors totalitaire, s'appelait déjà le parti "socialiste ouvrier hongrois" : le déplacement sémantique était déjà minime. Les loups communistes se sont déguisés en grands-mères mais ils relèvent toujours de la même sociologie, pratiquement inchangée, ils ont été formés à la même dialectique, ils s'adossent toujours au même fond de ressentiment et de cynisme.
Tout leur est permis pour "changer le monde", avec simplement un zeste de crasse soixante-huitarde en plus, symbolisée en France par la coupe de cheveux de M. Bernard Thibault.
Bon, Messieurs les ex-communistes n'ont pas fait tirer sur les manifestants. C'est trop de bonté, mais comme pour Topaze, "il ne faut pas prendre cette bonté pour de la faiblesse". Ils ont laissé dire, par l'AFP française par exemple, ce modèle d'objectivité, que les manifestants étaient "d'extrême droite". (1)
La frontière entre la "droite républicaine", — on entend dire parfois "la droite civilisée" – et "l'extrême droite", est mince, floue ; et surtout, elle est fluctuante, au gré de l'arbitraire communiste, de la "ligne du Parti", disait-on hier. On dit aujourd'hui : "politiquement correct", et c'est en fait la même chose. Car ce sont, aujourd'hui comme hier, les mêmes qui tracent et déplacent les lignes jaunes du jour.
La logique du cinquantenaire de Budapest devrait être un peu différente. Elle devrait rappeler que les criminels d'hier, même s'ils ne semblent plus être aujourd'hui "que" des menteurs, des diffamateurs et des manipulateurs, n'ont pas à nous dire quel degré de critique est permis à leur encontre. Ce n'est pas à eux de décerner des brevets de bon goût, encore moins de tolérance.
Or, je constate une inertie totale sur ce point de ceux qui se posent en adversaires du socialisme. Et c'est cela que je déplore.
C'est donc bien, à mes yeux, d'abord cette inertie qu'il faut résolument débusquer.
JG Malliarakis
©L'Insolent(1) AFP du 19 septembre à 07h59: "Plus d'une centaine de personnes, dont de nombreux policiers, ont été blessées dans la nuit de lundi à mardi à Budapest, où des manifestants d'extrême-droite, réclamant le départ du Premier ministre hongrois, ont attaqué le bâtiment de la télévision nationale, qu'ils ont momentanément occupé."
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