Revenir à la page d'accueil … Accéder au Courrier précédent … Utiliser le Moteur de recherche … Accéder à nos archives …
...Pour commander le livre La Conquête de l'Espagne par les Arabes ...Pour commander le livre Sociologie du communisme ....
... Vous pouvez commander en ligne sur la page du catalogue des Éditions du Trident
...vous pouvez Nous AIDER EN VOUS abonnant en ligne à L'INSOLENT
BULLETIN EN TOUTE LIBERTÉ
vendredi 20 OCTOBRE 2006
LE DIKTAT DES RENTIERS DU PÉTROLE
Où le lecteur se retrouve en pays de connaissance, la connexion entre islamisme et la révolution néomarxiste.
L'Opep se réunit à Doha. Le retour à 58 dollars du prix du brut (1) affole les rentiers. De la sorte, l'Arabie saoudite, chef de file du cartel a averti ce 19 octobre qu'elle est décidée à "prendre des mesures musclées" pour enrayer la chute des cours. Ces mesures seront d'ailleurs aussi rustiques que l'intelligence qui les inspire : elles tendront à diminuer, avec plus ou moins d'efficacité, les quotas de livraison.
Il y a quelques années on considérait couramment que le prix d'équilibre du pétrole brut pouvait tourner autour de 25 dollars, sous prétexte qu'il avait oscillé, pendant ces 15 dernières années entre 15 et 30 dollars. À partir de 1999 cependant un courant de hausses a tendu à multiplier par 2 les planchers et plafonds de ces oscillations, le cours de 70 dollars ayant été dépassé au point que l'on a entendu parler d'un niveau possible de 100 dollars le baril.
Toutes sortes de causes, très différentes ont été avancées, avec souvent des arguments malthusiens dignes de Bouvard et Pécuchet.
Et puis certaines vraies causes, purement techniques, ont commencé à connaître un commencement de solution de sorte que depuis quelque temps les prix des divers marchés internationaux ont tendu à refluer.
On nous présente maintenant comme catastrophique la descente des cours au-dessous de 60 dollars.
"Catastrophique" cette diminution relative de prix contredit les schémas des écolos et autre partisans de la croissance zéro pour lesquels il est souhaitable que l'énergie coûte très cher.
Or, à notre avis, si l'on revenait à des niveaux industriels plus modestes, ceux d'il y a 10 ans, aucun Européen ne pourra s'en plaindre, puisque l'Europe est une des vaches à lait alimentant certaines oligarchies parasitaires mondiales, au gré d'une sorte de fiscalité internationale redistribuant les fruits du travail des occidentaux et des chinois importateurs d'hydrocarbures à des États, souvent minuscules, qui ne travaillent pas.
Au moment où l'Opep tend à enrayer un mouvement de baisse, il est intéressant de rappeler les intérêts politiques internationaux liés à ce cartel du pétrole.
Certes la Russie, tout en étant un des principaux acteurs du marché à l'export, ne fait pas partie de l'Opep. Mais ses intérêts sont actuellement en phase avec ceux des gens qui se réunissent à Doha. La hausse du pétrole, comme celle des autres matières premières que cet immense pays exporte, a permis à Vladimir Vladimirovitch Poutine de redresser ses finances, qui étaient si basses en 1998, de payer ses fonctionnaires et d'équilibrer son budget. Il passe ainsi pour un très grand homme, un vrai chef, un « vojd ».
Mais d'autres puissances, plus noires, plus subversives, s'articulent bien plus encore sur le prix élevé du pétrole.
Il y a d'abord la finance islamique. Car les émirs et leurs fondations obscurantistes tirent exclusivement leur richesse des hydrocarbures et de la livre de chair prélevée sur l'activité industrieuse des Européens, des Chinois, des Indiens, et même des pays du tiers-monde, auxquels, rappelons-le en passant, le pétrole coûte proportionnellement plus cher puisqu'ils sont pauvres. L'instinct de partage et de solidarité n'a jamais été le fort des esclavagistes.
Enlevez-leur la richesse rentière tirée de leurs sables inféconds et il ne restera plus grand-chose de leur arrogance à ces oisifs.
Or leur grand allié mondial n'est autre que le grand « révolutionnaire bolivarien » Chavez véritable successeur de Castro en Amérique latine, coqueluche des réseaux chiraquiens. Là aussi Chavez et son train de satellites ne seraient rien sans les puits de pétrole du Venezuela dont il dilapide allégrement les ressources.
Oui, par conséquent, la rente pétrolière est bien le lien matériel, financier et idéologique, de la subversion néomarxiste et de l'islamo-terrorisme. Que cette caste de rentiers soit un parasite, vivant sur le dos de nos peuples ne devrait échapper à personne.
JG Malliarakis
©L'Insolent(1) en lien: évolution historique des cours du pétrole brut en dollars
...Pour commander le livre La Conquête de l'Espagne par les Arabes ...Pour commander le livre Sociologie du communisme ...
... Vous pouvez commander en ligne sur la page du catalogue des Éditions du Trident ...
...vous pouvez Nous AIDER EN VOUS abonnant en ligne à L'INSOLENT
...Pour commander le livre Histoire de l'empire byzantin