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BULLETIN EN TOUTE LIBERTÉ

VENDREDI 27 OCTOBRE 2006

QUESTIONS SANS RÉPONSES SUR LES BANLIEUES

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Un an après Clichy-sous-Bois : toujours des interrogations.

[ci-dessus : vues des lieux du drame]

À l'occasion de l'anniversaire des émeutes de banlieues, l'État et les médiats prétendent aborder le problème, – qui demeure inchangé sinon aggravé – par de l'injection d'argent, par "plus de moyens" (discours cégétiste classique : "de l'argent, il y en a"), etc.

En même temps les marges financières dont disposent les politiques n'ont rien à voir avec l'ampleur des maux qu'ils prétendent soulager.

En même temps, la crise des transports en commun que l'on va supprimer la nuit pour des raisons de sécurité, va consolider encore plus la mainmise des caïds. Rappelons à nouveau que le pouvoir des grands frères sur les "communautés" des cités s'appuie essentiellement sur l'argent de diverses activités illégales, notamment (mais non exclusivement) des trafics de drogues.

Tout cela, tout le monde en est plus ou moins confusément conscient.

Un de mes correspondants m'adresse en revanche un message. Je prends la liberté de le communiquer aujourd'hui à mes lecteurs car il pose, lui aussi, un certain nombre de questions qui mériteraient une réponse de la part des responsables de l'ordre public.

Je livre ces questions et ces 14 points d'interrogations à la sagacité de mes lecteurs

JG Malliarakis
©L'Insolent
Un an après Clichy-sous-Bois : toujours des interrogations

Un an s'est écoulé depuis les événements. On attend toujours les résultats de l'enquête, si tant est que nous en soyons un jour informés.

En attendant, je me suis rendu plusieurs fois sur les lieux, afin de tenter de comprendre ce qui s'est passé.

J'ai essayé de recouper toutes les données, entre ce que les médias ont  diffusé comme information (ou désinformation), le témoignage du survivant (Le Parisien du 15 décembre 2005), et ce que j'ai observé sur place.

Afin de suivre aisément mes explications, il est intéressant de les visualiser sur le site Google Hearth.

Le site EDF est à la latitude : 48° 54' 54. et longitude 2° 32' 35.

À la page d'accueil, entrez l'adresse : « 15, rue Jules Vallès Livry-Gargan ». C'est depuis cette commune et à cet endroit précis, que les « chances pour la France », sont surprises sur un chantier.

Un des individus est appréhendé et emmené directement dans le véhicule de police au commissariat de Livry-Gargan tout proche.
Les autres s'enfuient au bout de la rue Jules Vallès, empruntant la rue Rabelais, pour s'engager ensuite dans le parc omnisports : « Espace Sportif Alfred Marcel Vincent ».

« Ils se sont crus poursuivis par la police ». Depuis quand ont-ils peur de la Police ? Alors qu'ils nous prouvent l'inverse chaque jour, n'hésitant pas le cas échéant, à attaquer nos fonctionnaires.

Depuis quand la Police n'a-t-elle plus le droit de poursuivre de présumés coupables ?

Les fuyards étaient-ils de dangereux criminels, ou encore venaient-ils devoler un butin si important, pour que la Police ait cru bon d'engager une telle chasse à l'homme ?

Les fuyards ont donc traversé le parc omnisports, jusqu'à la sortie donnant Allée Auguste Geneviève appelé aussi Chemin des Postes. Ils sont entrés dans le petit bois, jusqu'au mur d'enceinte EDF, qu'ils ont longé jusqu'au cimetière (au Nord Est du site, et en forme de fer à cheval), dans l'intention de s'enfuir de celui-ci, par l'unique sortie donnant rue des Prés. Ils ont alors parcouru plus de 800 mètres depuis le chantier.

Ils auraient entendu (?) des sirènes depuis cette rue, les obligeant à pénétrer sur le site.

Comment les policiers, lors de la course-poursuite, pouvaient deviner qu'ils se dirigeraient inévitablement vers le cimetière, prévenir leurs collègues, et que ceux-ci aient le temps de se rendre sur les lieux  ?

Comment songer un instant que les policiers soient arrivés toutes sirènes hurlantes ? alors qu'en pareille circonstance la discrétion semble être de mise.

J'ai pu remarquer qu'entre le cimetière et le site, cet endroit semblait très fréquenté : le grillage est soulevé en plusieurs points, et la palissade en fibrociment est taguée ; celle-ci est par ailleurs en contrebas par rapport au cimetière, et donc facilement franchissable.

Le rescapé déclare : « On est allés se cacher dans le local à haute tension.

Pour y entrer, on est passés par-dessus les portes hautes de 3 mètres ».

Le bâtiment en question fait environ 40 m de long sur une hauteur d'environ 15 m ; il est entièrement clos, et ne possède aucune ouverture au-dessus des portes.

À moins qu'il n'ait voulu parler du portail de l'entrée principale de l'enceinte au bout de la rue des Bois ; mais il leur était plus facile d'escalader la palissade de part et d'autre, seulement haute de 2.50 mètres surmontée de trois rangées de fils barbelés plus ou moins distendus.

Mais avouer avoir réussi la prouesse de franchir une hauteur de 3 mètres, n'est-ce pas pour masquer la facilité avec laquelle ils sont entrés dans le bâtiment ? N'était-il pas fermé à clef ? négligence du personnel ? : peu crédible.

Comment savaient-ils qu'ils pouvaient y entrer si facilement ? l'habitude d'y venir sans doute ? et pour y faire quoi ? : planquer des pots de confiture ?

Le rescapé a indiqué avoir entendu des chiens aboyer. Cela a pu laisser croire qu'il s'agissait de chiens policiers.

En fait, il s'agit simplement de gros chiens genre Beauceron, appartenant à deux résidents de la rue des Bois, qui aboient sur tout ce qui bouge. Le bâtiment cité plus haut, se trouve à environ 30 m, ce qui prouve qu'ils y sont bien entrés.

Il faut préciser qu'aucun personnel de l'EDF n'est présent, sauf pour incident technique.

Un événement inattendu a probablement contribué à leur perte : ils avaient couru, et donc étaient en sueur.

Cela a peut-être suffi, proche d'une zone à risque, à provoquer un arc électrique qui leur a été fatal.

Pourquoi la télévision, fouille-merde quand elle le veut, et toujours si prompte à montrer les images d'un lieu où s'est déroulé un drame, hormis quelques rares images furtives, a pratiquement occulté l'endroit précis de l'électrocution ? Il était aisé de filmer le bâtiment et ses abords, afin de se faire une idée des circonstances du drame, sans pour autant nuire au bon déroulement de l'enquête.

Dans quel but avoir omis de présenter de telles images ?

Y aurait-il eu des ordres en haut lieu dans ce sens, afin d'entretenir une certaine confusion dans la population, tout en laissant croire à la responsabilité de la Police, et d'acheter ainsi la paix civile et sociale ; mais il était de toute façon trop tard, la France entière s'embrasait.

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