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Ils reposent sur l'action des hommes libres.
Il m'en coûterait de ne pas commencer cette année par l'expression de quelques vœux adressés aux lecteurs et amis de l'Insolent. Je leur souhaite la réalisation d'au moins une partie de leurs projets personnels, familiaux, professionnels et bien entendu aussi des attentions portées aux destinées de leurs patries (1).
Dois-je souligner que d'une part, nous ne devrions pas attacher trop d'importance au scrutin présidentiel hexagonal du prochain printemps ; d'autre part que la richesse et la force d'un peuple reposent, à mes yeux, sur l'initiative et l'action des individus.
Si l'État pille, ruine et asservit chacun d'entre eux, comme il le fait en France, et de plus en plus depuis les années 1920 (2), les hommes de l'État (3) portent certes la responsabilité du déclin national et des dissonances sociales.
Mais il revient d'y répondre aux hommes libres, aux contribuables, aux citoyens.
Les sujets d'affliction sont nombreux.
Cependant, en ce début d'année, cherchons à comprendre et à mettre à profit les signes d'espoir, si modestes puissent-ils paraître.
Or, ils se révèlent nombreux dans le monde actuel. Et on ne les trouve pas toujours du côté des hyperpuissances, ces colosses aux pieds d'argile. Ainsi la première victoire significative depuis 10 ans, remportée sur l'islamo-terrorisme international se déroule en ce moment en Somalie, où la modeste Éthiopie chrétienne, seule et désavouée par la prétendue communauté internationale, s'apprête à balayer les djihadistes chassés de Mogadiscio.
En France, hélas, et depuis bientôt un demi-siècle nous subissons les manipulations des hommes de la spoliation, à l'ombre de nos institutions verrouillées. Ils ont profité et abusé, d'abord, du prestige du général De Gaulle, puis des mécanismes tirés de la Constitution de 1958 révisée en 1962. Élites artificielles, dévorées par l'intrigue et la passion du pouvoir, les technocrates coupés du peuple cherchent à nous imposer leurs grilles de questionnement et leurs agendas. Ils y parviennent parfois.
Voyons cependant la fragilité de leur système à la simple mesure d'un étonnant basculement politique total survenu mi-décembre. Un arrogant, fringant et ambitieux Premier ministre, propulsé en l'absence de toute légitimité démocratique a dû piteusement répondre pendant 17 heures d'affilée aux questions de quelques juges — "petits" mais indépendants.
D'autres retournements viendront, et ils surprendront.
L'Europe aussi bouge. L'élargissement à 27 et la nouvelle présidence allemande l'amèneront à se remettre en cause.
Il serait vraiment malheureux que la seule technocratie hexagonale et la prégnance du discours socialiste, si influentes, y compris chez des politiciens classés "à droite", stérilisent les forces de renouveau.
JG Malliarakis
©L'Insolent(1) J'écris ce mot au pluriel car telle est la réalité de cette chronique, écrite dans une perspective française et européenne, lue dans les pays les plus divers.
(2) Relire à ce sujet l'indispensable Beau de Loménie.
(3) Bastiat les appelle "hommes de la Spoliation".
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